La pratique de Raphaël Matieu (né en 1993) s’établit au fil de tactiques de détournement. Les œuvres se présentent comme des objets de pensée qui se constituent dans la rencontre d’éléments du quotidien. Copier. Déplacer. Renommer. Modifier. Ces fragments de la vie courante sont combinés selon des logiques d’assemblage et dessinent ensemble les contours de nouveaux récits. Elles agissent comme appâts, distribuant de nouveaux spectres de perspective. Au travers de ces écarts, les œuvres questionnent la multiplicité des points de vue, en témoignant de la rejouabilité de notre quotidien. Autant de ruses pour (re)penser des surfaces métamorphosées.