Le travail de Maxime Souvent (né en 1993) est la résultante d’une pratique d’observations et d’investigations de notre environnement contemporain. Il s’articule autour de questions sur le langage, ses maladresses et ses frustrations. Il cherche les endroits où l’on peut les retrouver, tout particulièrement dans l’espace public et s’intéresse à la manière dont elles s’extériorisent. Cela engendre une réflexion sur l’interaction, de manière globale. Une interaction avec les objets, les éléments de notre environnement, mais aussi leur influence sur l’ensemble des relations sociales par la perception que l’on a de ces événements. Sommes-nous avant ou après la tempête ? Dans beaucoup de travaux de Maxime Souvent, c’est à ce moment là du récit qu’on surgit, que le spectateur découvre la scène dépeinte. C’est cet entre-deux qui est recherché : une forme d’absence de la conscience, un état où on s’abandonne à la simple contemplation. C’est là que le travail, en dépit des forces auxquelles il est soumis, trouve son apaisement.